samedi 20 août 2016

Why is Haiti So Poor? Complete History of the Mostly Unknown Haitian Rev...

The Truth About Black People(Haitians, Jamaicans & Africans)

WHITE WOMAN Tells The Truth About BLACK PEOPLE

Une occasion de parler des vraies affaires? | Bochra Manaï

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Chercheure, enseignante et citoyenne engagée.



Une occasion de parler des vraies affaires?

Publication: Mis à jour: 


Le 19 août 2016 est le dernier jour pour appuyer une pétition demandant une commission sur le racisme systémique au Québec. C'est un groupe de citoyens actifs, aux horizons politiques et militants diversifiés qui s'est rassemblé pour demander un temps de consultation démocratique sur les enjeux de racisme au Québec.
Il est vrai que pour beaucoup de Québécois le fait de s'employer à «illustrer», «discuter», «palabrer» et « mesurer » le racisme est une chose vaine, parce que de toutes façons le racisme, ça n'existe pas, tant notre société est inclusive et historiquement minorisée.



Il est vrai aussi que pour de nombreux citoyens, Autochtones ou dits racisés, «devoir justifier», «devoir décrire» des réalités humiliantes et dévalorisantes, «devoir désigner le problème systémique derrière les personnes» est une chose épuisante.
Pourtant, ce sont bien ces deux positions qui vont devoir s'entrechoquer dans une commission, qui devra faire un état des lieux et, espérons-le, ne pas faire que cela.
Les débats sur les enjeux identitaires prenant pour cibles les minorités ethniques sont souvent très lourds. La Charte des valeurs aura tout saccagé sur son passage, jusqu'à la capacité de discuter entre des personnes aux avis contraires. Ces débats, si éprouvants, nous somment de choisir des camps, des points de ralliements militants et intellectuels pour respirer et éviter les insultes émanant de toutes parts. On comprend donc la réticence à devoir encore parler de soi, des autres, de ce «qu'on ne fait pas bien» ou mal, de comment on peut améliorer cette société pour que le plus récent des arrivants se sente bien et que le plus ancien des colonisés se sente en possession de sa vie et des institutions qui le régissent. On est réticents, parce que c'est tellement gros, c'est le tout qu'il faut envisager autrement, dans des sociétés plurielles, démocratiques et ayant annoncé la fin de la «race» et l'avènement des citoyens égaux.
Effectivement la tâche est lourde et la solution n'est pas simple - ou prêt-à-porter. Le «vivre-ensemble» sur mesure, ça coûte cher de réellement le transformer. C'est pour cela qu'on utilise encore du vernis : le vernis de l'interculturel pour éviter les chicanes, le vernis des institutions consultatives, le vernis de l'empowerment entrepreneurial, le vernis de l'inclusion pour éluder des réalités socioéconomiques et ethnico-raciales, duo inséparable que les tenants de la classe d'une part et ceux de la race d'autre part regarderont toujours séparément.
Une commission n'arrêterait pas les discours haineux. Non, elle prendrait le risque de remuer, autrement que dans des moments de campagne électorale, les enjeux qui font de nos sociétés des sociétés injustes.

Alors pourquoi une consultation devrait changer les choses? Soyons honnêtes, le racisme ne s'arrêtera pas au lendemain de la commission, tout comme le patriarcat ne s'arrête pas avec l'institutionnalisation des luttes féministes. Par contre, une commission, bien conçue, peut avoir des vertus que l'on ne peut évacuer.
Premièrement, une consultation aura le mérite de «réconcilier» ceux qui croient que le racisme est un mythe et ceux qui vivent des réalités racistes. L'Histoire ne gardant que les gros titres, une commission sur le racisme fera partie de l'histoire du Québec, quelles que soient les conditions dans lesquelles elle se déroule.
Deuxièmement, l'exercice démocratique d'une commission permettra à des organisations communautaires sur le terrain depuis des décennies de parler des «vraies affaires», notamment des freins qui s'amoncellent pour certaines catégories de notre société.
Troisièmement, le choix hautement stratégique d'un ou de plusieurs commissaires devra être soigneusement discuté par l'ensemble, sans quoi il est possible de passer à côté du sérieux et de la légitimation citoyenne, nécessaire si l'on veut que les communautés qui ont le moins confiance en nos institutions participent.
Quatrièmement, la commission pourrait révéler les défaillances institutionnelles de la police, de l'école, des prisons, des syndicats, de la fonction publique municipale ou provinciale (oui c'est tout cela qui est systématiquement raciste) et donner des pistes pour une transformation radicale du recrutement, des barrières d'accès et des différences salariales, par exemple. Elle pourrait inviter ceux qui, tous les jours sans en avoir conscience, reproduisent des inégalités qu'ils n'accepteraient pas pour leurs enfants. Elle créerait un momentum pour reconnaître les inégalités vécues dans la société et penser les solutions dans les institutions.
Cinquièmement, la commission révélerait ou confirmerait à toutes ces individualités qui vivent des discriminations que le phénomène est vécu collectivement. Elle leur permettrait de comprendre que leur participation économique (à des emploi précaires, parfois dans des niches ethniques ou soumis à une insécurité durable), politique (restreints à des rôles de représentation symbolique) et sociale ne peut changer que si elle est inscrite dans une intersection des enjeux de classe et de race.
Une commission n'arrêterait pas les discours haineux des torchons quotidiens ou les cyniques sévissant sur les réseaux sociaux. Non, elle prendrait le risque de remuer, autrement que dans des moments de campagne électorale, les enjeux qui font de nos sociétés des sociétés injustes. Et ce malgré notre déni et notre bonne volonté.
J'imagine déjà ceux qui diront qu'une commission ça ne sert à rien, parce que «le Québec, ce n'est pas les États-Unis ou la France».
Il est vrai que chaque contexte est spécifique et a sa propre trajectoire historique et sociale. Chaque contexte présente un relief de domination différent. Le Québec est d'autant plus unique que la fracture linguistique est toujours en filigrane, qu'elle dichotomise sur les enjeux de racisme et qu'elle transforme les plateformes pour parler de ces questions en «pour ou contre le Quebec bashing».
J'imagine aussi ceux qui diront qu'une commission, ça ne sert à rien parce que «le système raciste privilégiera toujours les Blancs», qu'il est impossible à transformer et qu'il vaut mieux se retrancher dans le «confort» et la valorisation que l'entre-soi permet. Il est vrai que le racisme est indéniable, que les safe spaces sont très souvent niés et méprisés, alors qu'ils peuvent être une réelle bouffée d'air.
Ces deux postures nient d'abord les interactions nécessaires, mais surtout la possibilité d'agir et de converser dans la société. Les premiers ont grandement besoin d'entendre le vécu sans le traiter de victimaire et les deuxièmes ont plus que besoin de penser les actions citoyennes pour changer cette société plurielle inégale.
Enfin, quant à ceux qui croient que parler de racisme va «braquer», choquer et radicaliser les positions et qu'il vaudrait mieux attendre un «meilleur moment», ils vivent sur une autre planète où l'attentisme pourrait être une voie. Il ne peut l'être ici et maintenant.
Une occasion de parler des vraies affaires? | Bochra Manaï





mercredi 13 juillet 2016

ARRÊT JORDAN Vers un changement de culture du système de justice

Dallas expose la fracture raciale

ÉTATS-UNIS

Dallas expose la fracture raciale

9 juillet 2016 |Marie-Michèle Sioui | États-Unis
Une citoyenne enlace une policière de Dallas après le choc encaissé par le corps policier, jeudi.
Photo: Eric Gay Associated PressUne citoyenne enlace une policière de Dallas après le choc encaissé par le corps policier, jeudi.
Les événements de Dallas, pendant lesquels cinq policiers ont été abattus jeudi par un franc-tireur, auront peut-être marqué la fin du déni aux États-Unis. Les institutions — à commencer par les Nations unies et la Maison-Blanche — ont condamné vendredi le geste du tireur fou, mais elles ont aussi fait écho, enfin, aux cris des citoyens américains noirs, qui prennent les rues depuis des années pour dénoncer la violence policière dont ils font les frais, toujours dans une plus grande proportion que leurs concitoyens blancs.
 
Micah Xavier Johnson, un vétéran de l’armée âgé de 25 ans, a été identifié comme le seul auteur du massacre qui a mis fin à une manifestation pacifique dans les rues de Dallas, à la mémoire d’Alton Sterling et de Philando Castile, tués par des policiers mardi et jeudi, en Louisiane et au Minnesota. En plus des cinq policiers morts, l’événement a fait neuf blessés, dont sept chez les forces de l’ordre.
 
Le tireur lui-même a été tué par la police tôt vendredi après plusieurs heures de vaines négociations, alors qu’il était retranché dans un garage sur le parcours de la manifestation. Après la rupture des négociations et des échanges de coups de feu, la police a décidé de faire exploser une bombe à l’aide d’un robot télécommandé.  
 
Les organisations de défense des droits des Noirs ont condamné le geste du jeune homme, qui a confié aux policiers en service à Dallas qu’il voulait tuer des Blancs, et particulièrement des policiers blancs. « C’est mal que cinq policiers aient perdu la vie en raison des motivations racistes d’un assassin », a lâché Cornell William Brooks, président de l’Association nationale pour la promotion des gens de couleur, une organisation qu’a menée dans les années 50 Rosa Parks, celle qu’on a baptisée la mère du mouvement des droits civiques aux États-Unis.
 
Le temps que ça change
 
À travers la tristesse et la colère, les militants pour les droits des Noirs ont choisi d’adopter le mot-clic #Time4Change (« le temps que ça change »). Leur appel, celui de regarder en face le problème qui déchire leur pays, a été repris dans les déclarations officielles.

Le SPVM inculpe deux de ses enquêteurs

Le SPVM inculpe deux de ses enquêteurs

Quatre policiers ont été arrêtés, et l’un d’eux a déjà fait face à la justice

Le directeur du SPVM, Philippe Pichet, a annoncé les arrestations jeudi matin à Montréal.
Photo: Jacques Nadeau Le DevoirLe directeur du SPVM, Philippe Pichet, a annoncé les arrestations jeudi matin à Montréal.
Ils sont déjà quelques-uns et, selon le chef du Service de police de Montréal (SPVM), ils pourraient être encore davantage : quatre policiers du SPVM, dont les enquêteurs David Chartrand et Fayçal Djelidi, ont été arrêtés jeudi. Ces derniers font face à des accusations de parjure, de tentative d’entrave à la justice, et, dans le cas de M. Djelidi, de sollicitation et d’obtention de services sexuels moyennant rétribution, ainsi que d’abus de confiance.
 
Ce policier a dû faire face à la justice en 2006 pour avoir crevé l’oeil gauche d’un de ses camarades de classe pendant ses études en techniques policières, six ans plus tôt. À l’époque, la juge Sylviane Borenstein de la Cour supérieure avait condamné le jeune policier et le Cégep de Maisonneuve, où il a étudié, à verser près d’un million de dollars à Vincent Imbeault, dont l’oeil s’est liquéfié après qu’il a été pris de court par un coup porté par Fayçal Djelidi dans un cours intitulé « Se défendre contre les coups frappés ».
 
La juge n’avait accordé aucune crédibilité au témoignage de M. Djelidi, car il avait fourni selon elle « une version [des événements] évolutive et remplie de contradictions ». Elle avait aussi souligné qu’il ne s’était « pas comporté en élève prudent et diligent » en continuant de frapper son collègue malgré ses avertissements.
 
Appelé à commenter l’embauche de M. Djelidi, le SPVM a décliné la demande d’entrevue du Devoir. M. Djelidi travaillait vraisemblablement déjà au SPVM lors du jugement de la Cour supérieure.

samedi 9 juillet 2016

Enfin des accusations au criminel pour des policiers du SPVM corrompue



   Enfin quand on commençait à croire que tout le service de police du SPVM était corrompu, on peut voir qu’il y en a quelques-uns que le comportement déviant de certains dérangent. Bien sûr que nous parlons ici d’une minorité de policiers corrompus, mais ceux-ci pouvaient profiter d’une impunité absolue. Rien ne sert de crier victoire car ces policiers n’ont pas encore été condamnés, mais on peut apprécier un pas dans la bonne direction pour enfin éliminer la corruption dans les rangs du SPVM et ainsi augmenter la qualité de notre service de police.

   Les policiers du SPVM font partis des policiers les moins disciplines d’Amérique du nord , avec leur tout-puissant syndicat qui leur permet de faire la pluie et le beau temps sur les citoyens de la ville de Montreal. On peut voir leur non-respect de l’autorité dans leur manière de se comporter et leurs accoutrements plus loufoques les uns que les autres. Ils se promènent avec des étiquettes disant qu’ils ne l’ont pas volé quand certains d’entre bâtissent des empires immobiliers de $25 000 000 en tuant des petites filles et en manipulant des juges peu scrupuleux des droits des citoyens, tout cela avec l’approbation de leur font de retraite. Ces incompétents ont carrément paralyse tout le système judiciaire québécois en multipliant, sans raisons valables que simple abus de pouvoir, les charges qu’ils donnent aux individus. Des citoyens se sont vue mettre en prison et relie aux gangs de rue pour avoir traversé une lumière rouge, mais comme ces citoyens sont noirs, alors ces policiers du SPVM se sentent le droit de les mettre en prison, comme ça, les blancs qui sont accusés de meurtre peuvent être libérer pour cause d’abus de pouvoir, imaginez-vous !

    Malgré que nous avons l’UPAC qui fait quand même un bon travail, La réalité est que le SPVM est le service de police le moins respecté en Amérique du Nord et il va falloir que cela change ! Même quand on va en Ontario , ou la mort de Sammy Yatim a donner lieu à des accusations de meurtre envers l’officier James Forcillo , ou les policiers qui plantent des évidences se font accuses au criminel , et ceux qui arrêtent le monde sous faux prétexte perdent leur job automatiquement , on peut observer que les policiers ne jouissent pas d’autant d’impunité qu’au Québec ou un policier peut violer , mentir , voler et tuer sans avoir peur d’être juger pour ses crimes , mais bon , peut-être que c’est sur le point de changer … En Ontario , au Manitoba , en Alberta ou en Colombie Britannique , on peut sentir la fierté que les policiers ont a protéger le peuple , et le respect qu’ils ont pour les ethnies et les plus faibles , les abus sont vites punis car ils ne sont pas aussi bien tolérés qu’au SPVM . Il faut aussi dire que les citoyens sont beaucoup plus impliqués dans la surveillance des agissements de leur police, et aussi, il est plus facile d’avoir justice contre un policier dans ces provinces car le système de justice y est plus impartial …

   Et que dire des policiers Américains qui sont toujours prêts à donner leur vie pour sauver une autre , la vidéo du 11 septembre démontre bien cette attitude des policiers américain prêt à se jeter au feu pour sauver des vies , tandis qu’ici ils se seraient bornes à faire un périmètre de sécurité et laisser le monde mourir , oui les policiers américains commettent aussi des abus , mais ils sont trainer en justice beaucoup plus facilement qu’au Québec et leur sens de l’honneur et du devoir est beaucoup plus présent dans leur décision , plusieurs sont des anciens militaires , tandis que ce n’est vraiment pas le cas avec les policiers du SPVM . Un noir a beaucoup plus de chance de finir en prison à Montreal , que dans tous les États Unis , même les  noirs américains qui viennent ici n’en reviennent pas du racisme des policiers du SPVM c’est à s’y croire en plein Mississipi dans les années 40 mais en 2016 ! Et il y a ici des illumines comme Yves Deschamps qui ose prétendre que le SPVM sont plus professionnel que les policiers aux États Unis ! Une vraie farce, du vrai folklore à dormir debout !
  
   Déjà nous savons que l’escouade antigang est l’une des escouades ou sinon l’escouade de police le plus corrompu du SPVM et peut-être même de l’Amérique du nord , on a pu apprécier l’impunité dont jouissent les meurtriers du SPVM tel que Jean-Loup Lapointe qui lui-même aurait commis plusieurs parjures pour protéger son collègue et complice de meurtre sur la personne innocente de Freddy Villanueva , dans la même affaire , le meurtre de Jean-pierre Bony par un autre meurtrier du SPVM , les cas des policiers Jean-pierre Moustaki , Gilles Gelderbloom et Felix Bellevue qui se sont monte un empire de plusieurs millions en intimidants et en manipulant l’opinion publique , les journalistes , les procureurs et juges peu scrupuleux et j’en passe beaucoup d’autres … Sous les conseils avisés de Maria Mourani , ils ont menti à nos jeunes et crée la pagaille dans nos rues en implantant la mentalité des bandes de jeunes criminalisées noir américaines a nos jeunes de la communauté Haïtienne tout particulièrement afin de gonfler leur budget et de se donner du capital politique sur un problème créer de toutes pièces par eux , et pour leur bénéfices , au lieu de protéger et de servir les communautés au prises avec des problèmes de délinquance juvéniles , ils ont carrément radicalise et manipule ces jeunes pour qu’ils s’entretuent dans nos rues , et tout ça avec la bénédiction du PQ et de Pierre Karl Peladeau qui a médiatisé le tout , afin de démonisé la communauté noire québécoise et poursuivre les visées nationalistes racistes du Parti Québécois . On ne parlera même pas du sergent détective Jean Claude Gauthier , un autre corrompue qui manipulait les jeunes québécois d’origine haïtienne issus des centres d’accueil afin de les faire travailler pour les motards , sinon c’est la déportation , un vrai activiste dans le financement , la promotion et l’implantation des gangs de rues au Québec , tout comme Mourani et Peladeau . Depuis l’entrée en jeu de ces activistes, le nombre de membre de gangs de rue est passé de 500 a plus de 10 000 jeunes québécois d’origine haïtienne en moins de 10 ans, il faut admettre que leur campagne de promotion a vraiment porter fruit , avec un budget de police pour courir derrière les jeunes noirs dans les parcs qui ne cesse d’augmenter et qui fait le tiers , à lui tout seul , du budget de la ville de Montreal … Voici les résultats de la corruptions et le SPVM est coupable de la dilapidation des ressources publiques qui pourrait être bien mieux utilisés , mais bon nous sommes au Québec ou règne la corruption a plusieurs niveau , félicitons le SPVM pour cet effort et nous allons suivre la suite des évènements attentivement en tant que citoyens pour un Québec sain et bien gérer …




                                                                                                                              
References :

Enquête au SPVM: quatre policiers arrêtés

Dany Villanueva, 10 others arrested in drug raid


Dany Villanueva berné par un agent double

Frappe du SPVM: l'homme atteint d'une balle de plastique est mort

Une manif contre la brutalité policière dégénère