samedi 8 mars 2014

Les Anglo-Québécois, une minorité ostracisée?

Un récent sondage CBC-Ekos faisait ressortir que la moitié des non-francophones du Québec ont sérieusement songé à quitter le Québec lors de la dernière année. Sur le plan statistique, le départ des anglophones du Québec vers d’autres provinces n’est pas un phénomène nouveau. Il s’est amorcé après la Première Guerre mondiale, s’est constamment maintenu et a connu un pic avec l’élection du Parti québécois en 1976. Par ailleurs, et même si les individus de langue maternelle anglaise représentent aujourd’hui moins de 8 % de la population, on ne peut vraiment pas dire qu’au Québec, l’anglais est absent de l’espace public, surtout à Montréal, où l’anglicisation est significative, et qu’il n’est pas attrayant auprès de l’immigration.
 
Ce type de sondage sur l’humeur anglophone du Québec n’est pas nouveau et il revient ponctuellement dans l’actualité. Des sondages similaires, mais effectués cette fois-là chez les francophones hors Québec n’existent pas. Pourtant, il serait intéressant de pouvoir comparer même si on imagine que les résultats obtenus seraient probablement fort différents… Mais voilà !, on se préoccupe peu de l’humeur de la francophonie hors Québec. Revenons donc à notre sondage. La minorité anglophone du Québec joue bien son rôle de minorité ostracisée, et c’est pourquoi le sondage CBC-Ekos s’adresse aussi aux Québécois francophones. Il cible en effet le sentiment de culpabilité qui est entretenu au sein de la majorité francophone qui, sait-on jamais, voudrait renforcer la promotion du français au Québec (surtout si elle songe à élire un gouvernement souverainiste). Déjà, on le voit dans les médias, quelques francophones se disent horrifiés des résultats du sondage et appellent à l’accommodement linguistique.Bon il est évident que M. Braën n’a pas consulter aucun anglophones sur les raisons qui les pousseraient à quitter le Québec et que son analyse des chiffres manquent d’observations sur le terrain , ce qui lui fait écrire que selon lui se problème de vouloir quitter le Québec ne se limite qu’aux anglophones quand plus de 70% des immigrants francophones quitteront le Québec a l’intérieur d’une période de cinq ans .

1 commentaire:

  1. Enfin de compte , il y a plus d’immigrants français vivant en Ontario qu’il y en a au Québec et après avoir parcouru différentes communautés françaises , aucunes ne veulent être associées au politiques du parti Québécois et elles sont très fédéraliste car le Canada laisse vivre le monde en paix sur leur territoire quel que soit leur langues , leur origines ethniques ou leur religion en général , ce qui n’est pas le cas au Québec .

    Après 40 ans au Québec , tous les francophones de ma propre familles qui sont venue immigrer ici , on préfère aller s’établir dans le reste du Canada ou aux États Unis préférant apprendre une autre langue que de subir les discriminations mis de l’avant par le PQ sous le thème de de l’intégration : intègres-toi ou crèves …

    J’ai même rencontrer beaucoup de Québécois Francophones ( termes pour désigner les Québécois Blancs descendants des colons ) qui une fois qu’ils ont quitté le Québec pour s’établir au Canada ne veulent même plus retourner au Québec …

    Il y a beaucoup plus de francophones vivants en Amériques du Nord hors Québec que sur le territoire Québécois malgré la forte concentration qu’il existe ici et dont une majorité veut imposer leur idées sur une minorité à cause de leur propre insécurité identitaire . Le Canada a une culture beaucoup plus inclusive .

    Ce sont d’ailleurs ces minorités qui ont quitter le Québec qui ont fait de Toronto la première capitale commerciale du Canada , et qui ont construit Vancouver et Calgary détrônant Montréal après 350 ans de règne en moins de trente ans de politiques raciales et ethniques au Québec , beaucoup sont atterrie au Québec en premier mais ils ont quitté à cause du climat d’intolérance à leur égard pour leur simple droit d’exister sur cette planète . Et ceux qui quittent , le font pour avoir un meilleur avenir , ce que le Québec a de la misère à leur offrir parce que nous avons peur de leur différences … Parlons des vrais affaires

    Les Patriotes étaient des gros esclavagistes , je ne vais surement pas les prendre pour des héros . Le Québec n’est pas une nation mais une province du Canada et après avoir vécue la violence des skinheads néo-nazis aux fleurs de lysée et Doc Martin dans les rues de Montréal et en plus de leur totale impunité pour les crimes qu’ils ont commis , me promener dehors lors de la fête du Québec est quelque chose de trop risque pour moi et mes enfants .

    « et ce qui étonne, c’est qu’il reste » bien sur ! Car tout le monde sait que même si ça va mal , 70% du monde ne changera pas car le changement ca effraie

    RépondreSupprimer